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From the Rolls-Royce experimental archive: a quarter of a million communications from Rolls-Royce, 1906 to 1960's. Documents from the Sir Henry Royce Memorial Foundation (SHRMF).
Page from a French publication featuring articles on sports, travel on German autobahns, and a fictional story.

Identifier  ExFiles\Box 160\3\  scan0242
Date  12th February 1938
  
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UN DEVOIR:
Faites du sport

UN CONSEIL:
Amusez-vous

### Faites du sport Amusez-vous
par Raymond THOUMAZEAU

RUGBY à treize, rugby à quinze… Le Rayonnement, à l'orée de sa carrière à treize, livré à ses passions, a cr{Mr Cra???ster / Mr Chichester}éé un sillon dans le rugby français. Sur son passage il a laissé des soleils comme un fruit véreux, des places et des titres.

Les Birmans terminent les mi-temps de leurs matches de foot en demi-cercle, agenouillés. Ils récitent, disent-ils une courte prière, décident-ils d'un nouveau plan tactique? On ne sait trop. Mais nous nous moquons avec l'esprit continental qui nous anime, de ces errements pour nous ridicules. Pourtant ils sont sauvés, nos tricolores poursuivent leur calvaire. Qu'on leur donne, pour se sauver à leur tour, la{L. A. Archer} foi et non des calculs.

Nous voici aujourd'hui à la{L. A. Archer} croisée des chemins. L'un nous mène à la{L. A. Archer} gloire. L'autre, nous ne savons pas où. Acceptons comme une bénédiction un geste gracieux de nos vifs, nos rudes, nos loyaux et valeureux athlètes. Acceptons aussi le ravageur et nos boxeurs « no match ».

Notre aberration c'est de prendre le sport trop au sérieux. La{L. A. Archer} vie est, en elle-même, une chose suffisamment grave. Le sport est le meilleur dérivatif que nous ayons inventé.

Nous voulons la{L. A. Archer} victoire à tout prix. La{L. A. Archer} victoire, c'est l'accessoire. L'essentiel, c'est la{L. A. Archer} manière. Avec une énergie sans cesse renouvelée, avec une rage, une pureté farouche, nos grands-pères poussaient leur fureur à l'ennemi. Ils n'avaient pas de chronométreurs. Ils partaient en danger, ils revenaient en triomphe ou meurtris. Ils ne calculaient pas.

On parle, pour meubler cette défaillance, de l'âge d'or du sport. Le débat nous passionne. Nous sommes au public, avec une merveille déformante: la{L. A. Archer} passion. Nous nous indignons et nous nous exaltons. Arbitre, nous ne sommes jamais impartiaux, nous penchons pour nos couleurs. Le procès de tel athlète de premier plan nous intéresse. Il nous divertit à l'égal des crises internationales.

Nous nous sentons trop à la{L. A. Archer} fois juges et parties pour examiner avec le sang-froid qui sied le cas litigieux. Mais notre sottise, ne nous la{L. A. Archer} pardonnons-nous pas ? Mais oui, ou bien, sinon que penser d'autres cas litigieux? Mais oui, notre sottise, nous la{L. A. Archer} pardonnons parce qu'à côté de chaque sottise, il ne faut pas aller y regarder de près.

Cr{Mr Cra???ster / Mr Chichester}éer une déchéance morale en s'abaissant jusqu'à un sport sans âme, c'est la{L. A. Archer} première déchéance. Mais il ne s'abaissera jamais, pour autant qu'il y aura des hommes, pour le discipliner, le modeler, mais sans le contraindre.

Nous nous élevons contre les professionnels parce que leurs agissements sont-ils notamment sur le terrain et nous les jugeons d'un point de vue qui n'est pas le leur – notre point de vue de spectateur qui exige d'un homme qui se bat avec honneur que de vaincre à tout prix.

Il faut se garder, en sport, des exemples étrangers. Ils ne sont jamais que des exemples. Leur grandeur déchoit au point de leur insuffler un autre esprit que celui qui les a fait na{Mr Nadin}ître.

Un mot, un geste, du général de Maud'huy, chef de la{L. A. Archer} division de fer, me revient en mémoire.

« COMME un de ses amis, durant la{L. A. Archer} guerre, lui demandait de définir le « cran », il le définissait à la{L. A. Archer} cantonade, de ce temps ». mot merveilleux de spontanéité : « C'est impossible », dit-il. Et puis, comme on insistait : « Le cran, c'est ce qui vous reste lorsque vous n'avez plus d'énergie, de sang, de forces. »

« Et ne sais jusqu'où irait ce cran. Je courrais jusqu'à l'extrême limite de mes forces, jusqu'à ce que je tombe. »

Il ajoutait avec douceur:
« Nous nous parions d'un nom que nous ne méritons peut-être pas: celui de nos aînés, de nos aïeux, de nos grands-pères. Notre seule excuse, notre seule défense est de croire qu'un jour nous pourrons en être dignes, mais que ce jour-là il n'y aura plus de juges ni de témoins pour nous en féliciter et qu'ainsi nous serons sauvés du péché d'orgueil. »

Disons-nous, amis, que nos inquiétudes, même justifiées, sont peut-être vaines et que le temps qui passe nous apportera l'apaisement avec l'oubli. Disons-nous, avec une humilité pareille, que nous sommes peut-être les artisans d'un sport comme d'autres sont les poètes d'une époque nouvelle, à la{L. A. Archer} faveur d'un printemps, par un novembre, à la{L. A. Archer} faveur d'une ivresse de poète qui sera toujours refusée au liquidateur dont le seul souci est de constater les pertes et profits.

Nous avons peut-être en nous des tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ésors insoupçonnés, des tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ésors qui ne demandent qu'à voir le jour. A des époques de troubles, d'inquiétudes, d'alarmes, d'ennuis ou de joies, l'homme se juge lui-même et il se connaît. Un épilogue magnifique, le plus magnifique, le plus consolant.

Ne jouons pas, si j'ose dire, la{L. A. Archer} comédie.

Disons-nous, tous, que nous sommes peut-être, à notre insu, les artisans de la{L. A. Archer} paix. Nous pourrions être aussi les artisans de la{L. A. Archer} guerre, avec ce goût de la{L. A. Archer} dispute, avec cette épée, chacun de nous la{L. A. Archer} portant au flanc, cette épée qui est notre humeur belliqueuse. Ayons un peu de mesure. Ayons l'amour de la{L. A. Archer} vie. Avec candeur.

Ceux qui nous donnent les leçons les plus belles et bonnes.

Sont-ils ceux qui pleurent la{L. A. Archer} défaite ou ceux qui pleurent la{L. A. Archer} victoire ?

### D'UN JOUR A L'AUTRE

QUI S'EN SOUVIENT ENCORE?... En France, on oublie vite, tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ès vite. La{L. A. Archer} preuve? Il y a eu, voici huit jours, une course de six jours au Vél' d'Hiv'. Elle a coûté 302.000 francs. Elle n'en a rapporté que 148.000. Il y a donc une perte sèche de 154.000 francs, et tout le monde s'en moque.

LES TRAÎTRES...
La{L. A. Archer} Commune de la{L. A. Archer} Chute-Beaulieu (Meurthe-et-Moselle) a décidé de donner le nom de Jean-Mermoz à une de ses places.
Les habitants de cette localité ont protesté parce que Mermoz s'était posé près de Mâcon!

DANS LA{L. A. Archer} MÉMOIRE. - On lit dans le bulletin de l'Association des anciens du 6e génie: « A l'occasion des Fêtes de la{L. A. Archer} Sainte-Barbe, il a été déposé une gerbe au pied du monument aux morts, à l'intention de nos camarades tombés à l'ennemi. »

### ALLO ALLO 90 CENTIMES QUI RAPPORTENT 35.000 FRANCS
(Suite)
politiquement neutre. Envoyer dans une enveloppe 90 centimes en timbres, une inscription de 60 centimes sur une feuille de papier et un coupon-réponse international pour les frais de port. Si l'on préfère on peut faire parvenir 15 francs à l'adresse de M.{Mr Moon / Mr Moore} Chtépanek (150.000 francs de prix), domicilié notamment à Prague, Vaclavské, namesti 29, ou à l'adresse de M.{Mr Moon / Mr Moore} Chloupek, à Chotebor Leteck, Orlicka (Nord).

### EN PARACHUTE...

Les championnats de France de parachutisme auront lieu le 27 mars, à Orly. On sait que les épreuves comporteront des sauts individuels d'une hauteur de 600 mètres et de précision, puis, pour la{L. A. Archer} première fois en France, des sauts de précision et de rapidité en équipes de cinq. Les sauts devront se faire d'un avion se déplaçant à une vitesse de 160 kilomètres à l'heure. Les mêmes individualités ont le droit de concourir dans les deux épreuves.

### LE TRAC DE LEUR ENTRÉE DANS LE STADE

Un cross était organisé à l'intention des jeunes de l'école professionnelle Diderot, de Paris. Réservé aux élèves de première année, il eut un succès énorme. Soixante concurrents s'alignèrent au départ. Le starter partit! Mais la{L. A. Archer} procession ne s'ébranla pas! Les soixante gosses, pris d'une frousse panique, restèrent sur place!

Ce groupe trouva le moyen de s'enfuir et de se disperser, pour se reformer une heure plus tard. Aucun d'eux ne voulut avouer qu'il était le traître.

LE TÉLÉPHONISTE.

### A L'ÉCOUTE
Ce matin, à 11 h.{Arthur M. Hanbury - Head Complaints} 30 à l'émission sportive de « Radio-Cité » vous entendrez:
« Les canons sportifs de L'AUTO » par Robert Briel.

### Grande saison américaine couverte et... spectaculaire
par Henri DESGRANGE

Nous allons avoir, contait du mille bien que Conforme au blason nîmois, il ne soit guère porté vers l'eau, il me disait un jour qu'à son avis la{L. A. Archer} natation n'était rien du tout à côté du cyclisme. Du reste, tous les espoirs de la{L. A. Archer} natation française sont fondés sur lui et il ne rêve que de détr{Capt. F. W. Turner - Finance}ôner le Japonais Makita (Brigg) et de couvrir le 1.500 mètres en moins de 19 minutes et le 400 mètres en 4 m.{Mr Moon / Mr Moore} 40 s., c'est-à-dire de descendre au-dessous des deux records du monde.

Evidemment! Car on sait que ce record du 400 mètres n'a jamais été battu et que le record du 1.500 mètres est resté à Conneticut.

C'est la{L. A. Archer} même chose que si Master Bob ne s'était jamais aventuré au delà des mers! N'est-il pas aisé de choisir la{L. A. Archer} victoire quand l'adversaire est absent?

Je ne veux pas dire par là que le Japonais ne vaille rien, mais il serait intéressant de le voir aux prises avec Tarris.

Ah! voilà du sport, et point!

En voilà!

Et les Français dans tout ça? Ne comptez pas sur Tarris, comme on ne comptait pas sur Kraw, mais on compte beaucoup sur les autres!

Et voilà!

Les autres, c'est-à-dire les plus experts en matière d'athlétisme, nous disent que les jeux Olympiques se disputeront l'an prochain à Londres et que nous aurons une participation importante et beaucoup moins une importance beaucoup moins grande qu'aux autres rencontres.

C'est pour ça que la{L. A. Archer} préparation et le dressage des coureurs, en cyclisme sur route et sur piste, sont en ce moment des plus actifs. Le groupe est en ce moment en plein entraînement et, en tout, comptera-t-il bientôt près de cent cinquante hommes.

Il y a bien du poisson dépareillé. Pensez donc que dans un mois, il faudra bien que le lot soit dépareillé en effet.

dit-il, une course de six jours au Vél' d'Hiv'. Elle s'annonce sous les auspices les plus favorables. D'abord, on va faire courir des nègres contre des blancs. Et puis, il y aura un match entre nègres. C'est le clou de la{L. A. Archer} soirée.{Mr Elliott - Chief Engineer}

Il m'a confié que les nègres en Amérique sont bien meilleurs que les blancs. Il m'a cité l'exemple de Joe Louis, de cet Owens qui fut le grand vainqueur des Jeux Olympiques de Berlin. Il m'a affirmé que les nègres, dans les épreuves de force, étaient supérieurs aux blancs. Il m'a donné l'exemple de ce nègre qui, dernièrement, a enlevé à la{L. A. Archer} régulière le record du monde du saut en hauteur avec élan. Et cela, sans élan!

Il m'a dit encore que les nègres étaient tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ès forts en boxe et qu'ils avaient un punch formidable. Il m'a cité le cas de ce boxeur nègre qui, en moins de deux minutes, a mis knock-out son adversaire, et cela, sans le toucher!

Voilà ce qu'il m'a dit! Et il m'a dit encore que les nègres étaient les rois du sprint et que, sur cent mètres, ils étaient imbattables. Il m'a cité le cas de ce nègre qui, récemment, a battu le record du monde du 100 mètres, sans prendre le départ!

Il m'a dit enfin que les nègres étaient tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ès forts en basket-ball et qu'ils avaient une adresse diabolique. Il m'a cité le cas de ce joueur de basket-ball qui, à lui seul, a marqué plus de points que toute l'équipe adverse, et cela, sans toucher le ballon!

Voilà ce qu'il m'a dit!

Il m'a dit tout ça, et il m'a dit encore que les nègres étaient tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ès forts en football et qu'ils avaient une puissance de shoot formidable. Il m'a cité le cas de ce joueur de football qui, d'un seul coup de pied, a envoyé le ballon dans les buts adverses, et cela, de son propre camp!

Voilà ce qu'il m'a dit!

Il m'a dit tout ça, et il m'a dit encore que les nègres étaient tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ès forts en water-polo et qu'ils avaient une résistance à l'eau extraordinaire. Il m'a cité le cas de ce joueur de water-polo qui, pendant plus d'une heure, est resté sous l'eau, et cela, sans respirer!

Voilà ce qu'il m'a dit! Il m'a dit tout ça, et il m'a dit encore que les nègres étaient tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ès forts en cyclisme et qu'ils avaient une vitesse de pointe foudroyante. Il m'a cité le cas de ce cycliste qui, sur un vélodrome, a battu le record de l'heure, et cela, sans pédaler!

Voilà ce qu'il m'a dit!

Il m'a dit tout ça, et il m'a dit encore que les nègres étaient tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ès forts en aviron et qu'ils avaient une puissance de bras formidable. Il m'a cité le cas de cet avironneur qui, à lui seul, a battu une équipe de huit, et cela, sans ramer!

Voilà ce qu'il m'a dit!

Il m'a dit tout ça, et il m'a dit encore que les nègres étaient tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ès forts en lutte et qu'ils avaient une force herculéenne. Il m'a cité le cas de ce lutteur qui, à lui seul, a battu une équipe de dix, et cela, sans se battre!

Voilà ce qu'il m'a dit!

Il m'a dit tout ça, et il m'a dit encore que les nègres étaient tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ès forts en haltérophilie et qu'ils avaient une force de reins formidable. Il m'a cité le cas de cet haltérophile qui a soulevé une barre de 200 kilos, et cela, sans la{L. A. Archer} toucher!

Voilà ce qu'il m'a dit!

Et je lui ai dit : « Mais, mon cher ami, si les nègres sont si forts, comment se fait-il qu'ils ne soient pas les maîtres du monde? »

Il m'a répondu: « C'est parce qu'ils sont bêtes! »

Et il a ajouté: « D'ailleurs, ce n'est pas moi qui le dis, c'est un nègre! »

### VÉRITÉS NÉCESSAIRES
### Economie dirigée ou inspiration libre
Par Charles FAROUX

L'Allemagne nous apporte, à propos d'autostrades, un nouvel exemple de l'efficacité de sa politique « dirigée », que nous ne pouvons méconnaître. L'autostrade est conçue pour l'automobile et en même temps pour les besoins de la{L. A. Archer} défense nationale. Pour l'ensemble, c'est une oeuvre gigantesque d'une incontestable utilité pour ces deux objets.

Nous n'avons point à nous immiscer dans un détail de l'organisation allemande, car il ne nous appartient pas de juger la{L. A. Archer} politique intérieure de nos voisins et ce serait une erreur de notre part que de vouloir critiquer ou de présenter des vœux ou recommander de la{L. A. Archer} politique industrielle à l'Allemagne. Nous avons seulement le droit de constater, de dire que la{L. A. Archer} présentation des voitures ou des moteurs de l'autre côté de la{L. A. Archer} frontière permettrait peut-être d'améliorer les nôtres et que ce soit à la{L. A. Archer} satisfaction de l'usager, qui verrait le coût de la{L. A. Archer} voiture baisser, la{L. A. Archer} consommation réduite, d'étudier l'emploi de matériaux nouveaux.

On peut, bien entendu, discuter la{L. A. Archer} valeur mécanique d'une chose ou d'une autre, et, quand on a le sentiment que quelque chose est moins bien, l'améliorer toujours.

Pour suivre ces deux objets, ceux de la{L. A. Archer} vitesse et de la{L. A. Archer} défense nationale, il faut avoir des voitures d'un certain type, comme on cherche toujours à améliorer les routes. Certes, là-bas, on est plus avancé que nous, et il faut en convenir. Mais la{L. A. Archer} présentation comme le catalogue des voitures et des moteurs, les catalogues et revues sp{Mr Spinney}éciales, c'est la{L. A. Archer} présentation comme le catalogue et un certain nombre de types actuels. Pour l'ensemble, cette réduction énorme entraîne une diminution du prix de revient.

Tous les grands carrossiers des Etats-Unis ne nous ont répété à l'envi, que ce soit M.{Mr Moon / Mr Moore} Budd ou M.{Mr Moon / Mr Moore} Fisher, que l'unification des types de châssis et de carrosseries.

Or, les Américains pensent, à juste titre, pour des raisons commerciales, que l'uniformité est la{L. A. Archer} mère de l'ennui. Leurs goûts sont différents.

Comme il est, en matière de carrosserie comme en couture féminine, et il est symptomatique de voir en Allemagne les deux tendances s'affronter. Il y a d'un côté la{L. A. Archer} sagesse teutonne, qui recommande des voitures uniformes, et de l'autre le goût de la{L. A. Archer} variété, qui se traduit par des suggestions toujours plus nombreuses.

Au rebours de tout ce qu'on pouvait penser, l'Allemand s'est senti de plus en plus attiré par l'automobile française, il a adopté la{L. A. Archer} mode de décorer d'abord l'intérieur de sa voiture avec des fleurs ou des accessoires.

### DEUX JOURS SUR LES AUTOBAHNS DU REICH
L'effort allemand pour les transports rapides - Du tourisme à 160... et mieux, de moyenne
De notre envoyé sp{Mr Spinney}écial GEO LEFEVRE

LES connaisseurs les ordinaires. Ils, ou seulement ils en rêvent depuis la{L. A. Archer} mise en circulation du premier million de voitures. Il s'agit des autoroutes allemandes, de ces chaussées exclusivement réservées aux véhicules à moteur, de ces pistes bétonnées sur lesquelles on peut, en toute quiétude, filer à plus de 150 à l'heure, sans craindre les encombrements des agglomérations, ni les cahots d'un revêtement défectueux, ni même les virages en épingle à cheveux ou les côtes trop rudes. Les Allemands n'ont plus à envier nos grandes routes nationales; ils nous ont même doublés dans la{L. A. Archer} surprise et le plus vite possible. Ils ont fait un bond en avant dans la{L. A. Archer} surprise et le plus vite possible et ils sont en train de construire un réseau de 10.000 kilomètres d'autostrades, sur lesquelles les villes, même les plus importantes, ne seront plus que de simples étapes, des relais où l'on pourra s'arrêter ou que l'on pourra dépasser, à sa guise, sans avoir à ralentir.

Nous partîmes de Paris à 8 heures, en ce début de janvier et nous avions fait le projet d'être à Mannheim à 15 heures. Une Bentley-ordinaire, une de celles qui se vendent à Londres, était notre voiture. Il n'en est point de plus silencieuse, de plus souple, de plus rapide, de plus confortable. Ce qui veut dire que nous étions bien partants. La{L. A. Archer} Stream Line, signée V.E. Maurice, est une réalisation de grand luxe et de grand tourisme; c'est une voiture de rêve, une voiture d'exception, dont la{L. A. Archer} carrosserie est une merveille de goût et de fini. Avec un tel instrument de voyage, il était facile de prévoir que nous atteindrions notre but.

Et nous l'atteignîmes, en effet. Nous ne dirons pas sans peine, mais nous dirons sans fatigue, car il n'y a pas de fatigue possible dans une telle voiture. A 14 h.{Arthur M. Hanbury - Head Complaints} 30, nous étions à Mannheim; nous avons fait, des portes de Paris aux portes de la{L. A. Archer} ville allemande, le trajet de 650 kilomètres en six heures et demie, ce qui fait une moyenne de 100 de moyenne sur une route normale.

Impressionnant! mais pas autant, bien sûr, que les performances qu'il réalisa, à notre retour, sur les Autobahnen, ces routes merveilleuses qui sont le plus beau fleuron de l'Allemagne nouvelle.

Le retour en France nous permit, en effet, de parcourir 320 kilomètres en moins de deux heures, soit 170 de moyenne! Et ce, sans le moindre risque, sans la{L. A. Archer} moindre fatigue, sans le moindre effort.

La{L. A. Archer} voiture, le silence d'abord.

### Les Cieux EN MARCHE
un conte inédit de François Tarbeson

Samedi soir, 17 heures : match retour décisif. Cette formule sèche « bleu et or » contre « rouge » masquait une rivalité sans cesse accrue depuis le début de la{L. A. Archer} saison. Rencontrés demain, en match de reprise première formation sur le terrain où devait se disputer, dimanche, la{L. A. Archer} finale de la{L. A. Archer} Coupe de France de Football, les gars de « bleu et or » avaient pour la{L. A. Archer} première place au Championnat de France 1938-1939, une avance de deux points, qu'ils comptaient bien conserver. Au match aller, leur victoire par 2 buts à 1 leur avait été amèrement contestée, et, malgré cette légère supériorité de points, personne ne se serait risqué à un pronostic.

« Allons, Pierrot, plus vite, plus vite sur ce ballon, plus vite si tu veux... »
La{L. A. Archer} voix chaude, presque suppliante, du capitaine des « bleu et or », Olivier Richard, montait du terrain comme un appel. Il était cinq heures et demie. Le ballon volait, les précisions ardentes des équipiers, tandis que, derrière les buts, la{L. A. Archer} foule des spectateurs se pressait, les yeux fixés sur la{L. A. Archer} pelouse.

Olivier Richard, que les populaires ont surnommé « l'Ouragan », pour son dynamisme, rêve de voir son équipe championne de France et de brandir le trophée de la{L. A. Archer} Coupe. Olivier Richard, qui a été sélectionné six fois international. Celui-ci est tout l'avant : il a effectué un plongeon, il a repris de la{L. A. Archer} tête un centre de son ailier droit. Le gardien de but des « rouges » n'a pu esquisser un geste.

Un but à zéro{C. C. Rose - Export Manager}, pour les « bleu et or ». C'est la{L. A. Archer} ruée.{Mr Elliott - Chief Engineer} On crie, on chante, on s'embrasse. Olivier Richard, lui, ne sourit pas. Il a le visage fermé, les yeux durs. Il sait que rien n'est joué.

On se déchaîne. Seuls, quelques nonchalants, en arrière des buts, regardent le ciel. Il est d'un bleu profond, presque noir. Une lune pâle, tr{Capt. F. W. Turner - Finance}ès lointaine, dessine un petit cercle qui se découpe, en filigrane, sur le vêtement de deuil du soir.

Olivier Richard a les yeux fixés sur le ballon. Il ne pense qu'au match. Ce ne se formalise donc pas de ce bruit, qui monte, qui monte, qui monte. Rumeur, clameur, hurlement. Olivier Richard ne pense qu'au match. Il ne pense même pas à demain, rien ne passera dans la{L. A. Archer} cage. Aile relevée? Et cet ailier qui démarre, servi sur un coude, naturel de cette fécondité qui laisse intact son prestige.

Brusquement, Olivier Richard se lève de bonne heure en troisième les champs de jeu à la{L. A. Archer} campagne. Le ciel est plus clair. Le soleil de mai recouvre de sa caresse les champs de blé et les prairies. La{L. A. Archer} lumière est plus douce. Le vent est plus frais. Le silence est plus profond. Le sol est plus léger. Olivier Richard se redresse, il tend les bras vers le ciel, il respire à pleins poumons. Il est seul.

Il a fait chaud. Le soleil de mai recouvre de sa caresse les champs de blé et les prairies. La{L. A. Archer} lumière est plus douce. Le vent est plus frais. Le silence est plus profond. Il est seul. Il se lève de bonne heure. Olivier Richard se renverse en arrière sur le gazon et contemple le ciel. Des nuages blancs, légers, flottent dans le ciel d'un bleu profond. Olivier Richard se redresse, il regarde le ciel, il tend les bras vers le ciel. Un grand silence, et le murmure des insectes qui montent de la{L. A. Archer} terre. Un grand silence, et le chant des oiseaux qui s'élèvent vers le ciel. Un grand silence, et le bruissement des feuilles qui s'agitent dans le vent. Un grand silence, et le clapotis de l'eau qui coule dans le ruisseau. Un grand silence, et la{L. A. Archer} voix de l'homme qui monte de la{L. A. Archer} vallée.{Mr Elliott - Chief Engineer} Olivier Richard écoute. Il entend. Il comprend. Il sait.

Il se lève, et le match de mai marqué avec sa lumière; il prend la{L. A. Archer} balle sur le gazon, et la{L. A. Archer} voix de l'homme.

Le grand silence, et le murmure des insectes. Le ciel d'un bleu profond, les nuages blancs. Olivier Richard court sur le gazon, il a le ballon au pied, il dribble, il feinte, il tire. Le ballon s'élève dans les airs, il retombe dans les buts. Le gardien de but est battu. Olivier Richard a marqué. Il est heureux. Il sourit. Il lève les bras au ciel. Il crie. Il chante. Il danse.

Et les autres, les coéquipiers, les adversaires, les spectateurs? Ils sont là, ils crient, ils chantent, ils dansent. Ils sont heureux, eux aussi. Ils ont vu le but. Ils ont vu la{L. A. Archer} victoire. Ils ont vu le triomphe.

Olivier Richard se réveille en sursaut. Il entend la{L. A. Archer} voix de son capitaine qui lui crie: « Debout, Olivier! Debout! On a gagné! »

Olivier Richard se frotte les yeux, il regarde autour de lui. Il est dans son lit. Il a rêvé. Il a rêvé qu'il était champion de France. Il a rêvé qu'il avait gagné la{L. A. Archer} Coupe de France. Il a rêvé qu'il était le meilleur joueur de France. Il a rêvé qu'il était le roi du football.

Il se lève, il va à la{L. A. Archer} fenêtre, il regarde le ciel. Le ciel est d'un bleu profond, les étoiles brillent. La{L. A. Archer} lune est pleine. Il fait clair. Olivier Richard respire à pleins poumons l'air frais de la{L. A. Archer} nuit. Il est heureux. Il sourit.

Il se recouche, il s'endort. Il rêve. Il rêve qu'il est un dieu. Il rêve qu'il est le maître du monde. Il rêve qu'il est immortel.

### LA{L. A. Archer} FOIRE AUX IDEES

Admettons le public payant aux matches d'entraînement?
POURQUOI pas? La{L. A. Archer} recette profiterait aux clubs et aux joueurs, puisque les textes réglementaires prévoient que la{L. A. Archer} moitié de la{L. A. Archer} recette des matches amicaux est versée aux joueurs. A chaque spectateur patenté son équipe de cœur et la{L. A. Archer} recette permettrait de diminuer le prix des places aux championnats.

### Des fonds pour le fonds de course
La{L. A. Archer} Société sportive de l'Est (Meurthe-et-Moselle), présidée par Martin, a décidé de consacrer le bénéfice de sa prochaine réunion à la{L. A. Archer} propagande pour le fonds de course automobile. Attendu que le bénéfice sera de 25 F, que le fonds de course a besoin de 5 F par an et par cheval, qu'il y a 5 chevaux, soit 25 F, c'est tout juste. Et les 5 F par an et par cheval?
La{L. A. Archer} même taxe pourrait être perçue au profit des sociétés de courses et de steeple-chase, à raison de 1 % du P.M.U. et de 0,50 % du pari simple sur les hippodromes.
L'intéressé devra verser l'argent dans les vingt-quatre heures qui suivront la{L. A. Archer} course, sinon l'amende sera doublée.{Mr Elliott - Chief Engineer}

### Toujours le fonds olympique
Tu te plains des ressources, tous les sports s'en plaignent et le Comité Olympique français, pour réunir les fonds nécessaires à la{L. A. Archer} participation de l'élite nationale aux Jeux d'Helsinki, n'a trouvé d'autre moyen que de s'adresser aux Fédérations, aux Ligues, aux Comités, aux Sociétés, aux groupements, aux particuliers. Le Comité National et la{L. A. Archer} Loterie Nationale ont offert leur bienveillant concours pour la{L. A. Archer} souscription nationale, organisée par les soins du C.O.F. pour affecter les lots aux vainqueurs d'une tombola.

### La{L. A. Archer} collecte nationale !
Le chèque, OL. 700000 (déjà), va être tiré à la{L. A. Archer} fin du mois.

### Deux fonds...
pour la{L. A. Archer} tonte du œuvre... le reste?

### La{L. A. Archer} quête nationale !

Toujours le fonds olympique
« Que faut-il faire pour conserver aux jeunes gens le goût du sport? » demande notre excellent confrère « Le Journal ». Voici ce que nous proposons: 1° Que les pouvoirs publics accordent aux sociétés sportives les mêmes avantages qu'aux sociétés de secours mutuels; 2° Que les sociétés sportives soient autorisées à organiser des loteries et tombolas; 3° Que les municipalités soient autorisées à accorder des subventions aux sociétés sportives; 4° Que les sociétés sportives soient autorisées à percevoir une taxe sur les spectacles sportifs.

### Où trouver le reste ?

Où trouver le reste?

### Photo caption
Typo de bifurcation sur une autoroute allemande, avec porte de ravitaillement. A remarquer la{L. A. Archer} largeur de la{L. A. Archer} piste et le dégagement.
  
  


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