From the Rolls-Royce experimental archive: a quarter of a million communications from Rolls-Royce, 1906 to 1960's. Documents from the Sir Henry Royce Memorial Foundation (SHRMF).
Article from 'La Vie Automobile' magazine discussing engine warm-up procedures and the function of thermostats.
| Identifier | ExFiles\Box 160\4\ scan0005 | |
| Date | 25th February 1939 | |
| 90 LA {L. A. Archer} VIE AUTOMOBILE 25-2-39 Fig. 2. — Schéma de principe d'un thermostat monté dans la {L. A. Archer} pipe de sortie d'eau d'un moteur. [Diagram labels: froid, chaud] Fig. 3. — M[...] [Signatures: G.GEDO, astro] gique. On peut, en effet, lui faire commander des lames de persiennes masquant le radiateur quand il est froid et s'ouvrant progressivement au fur et à mesure qu'il se réchauffe. Dispositif qui résout parfaitement la {L. A. Archer} question du réchauffage rapide, mais qui exige une exécution tr {Capt. F. W. Turner - Finance} ès soignée, et par conséquent assez coûteuse. C'est pourquoi on préfère la {L. A. Archer} commande directe, en plaçant le thermostat dans la {L. A. Archer} canalisation d'eau qui réunit le moteur au radiateur. Le thermostat est alors relié à une soupape qui, à froid, ne laisse qu'un passage tr {Capt. F. W. Turner - Finance} ès réduit pour l'eau et, à chaud, donne la {L. A. Archer} section maximum. Ce système donne entière satisfaction et on devrait le voir sur tous les moteurs. Même en été, où les matinées sont parfois fraîches, il a son utilité. La {L. A. Archer} présence du thermostat ne gêne pas le fonctionnement de la {L. A. Archer} pompe à eau, le passage d'eau étant toujours suffisant pour que la {L. A. Archer} pression ne prenne pas une valeur dangereuse. Le réchauffage du moteur est puissamment aidé, pendant la {L. A. Archer} saison froide, par la {L. A. Archer} présence d'un couvre-radiateur à rideau, tel qu'on en trouve de nombreux exemplaires dans le commerce. Ils sont fabriqués en simili-cuir molletonné et retiennent tr {Capt. F. W. Turner - Finance} ès bien la {L. A. Archer} chaleur. Avant de lancer le moteur, on abaisse le rideau, qui masque complètement le radiateur ; en quelques minutes, la {L. A. Archer} bonne température est atteinte ; on relève alors le rideau et on peut démarrer sans crainte. Il ne faut pas commettre l'erreur de rouler avec le rideau fermé, fût-ce par ainsi juste de dire que, pendant cette période transitoire, on risque beaucoup plus de détériorer le moteur qu'au cours de longues étapes sur route. * * * Quelles sont les précautions à prendre ? La {L. A. Archer} logique indique que la {L. A. Archer} principale consiste à réchauffer le plus vite possible le moteur et, tant qu'il n'est pas chaud, à ne lui demander que des efforts modérés. C'est en s'inspirant de ce principe que certains conducteurs emballent leur moteur à vide, à grands coups d'accélérateur, et le font ronfler tant qu'il peut. Pratique contre laquelle on doit s'élever avec énergie, le remède étant pire que le mal et allant au contraire à l'opposé du but cherché. Il est bien évident en effet que, puisqu'on craint une pénurie de graissage, ce n'est pas le moment de brutaliser le moteur. On risque tout simplement, par cette manière de faire, d'endommager les pistons et les cylindres ; on peut même citer des exemples de têtes de bielles coulées qui n'ont pas d'autre cause. La {L. A. Archer} prudence conseille, tout au contraire, de réchauffer le moteur progressivement, en le faisant tourner à vide avec l'accélérateur légèrement ouvert. Doit-on, pendant ce temps, qui ne dépasse pas quelques minutes, laisser le starter en circuit ? Cela dépend des moteurs ; avec les uns, on peut supprimer le starter presque tout de suite ; avec d'autres il faut le laisser plus longtemps. Il y a là une question assez complexe qui doit dépendre d'un certain nombre de facteurs, tels que le réglage du carburateur, la {L. A. Archer} forme de la {L. A. Archer} culasse et des tuyauteries, etc. Nous considérons que les quelques minutes employées à ce réchauffage rationnel du moteur ne sont pas du temps perdu. S'il en résulte une certaine consommation d'essence, d'ailleurs minime, la {L. A. Archer} dépense est facilement récupérée par la {L. A. Archer} meilleure conservation du moteur. Cependant, bien des conducteurs — les automobilistes sont souvent gens pressés — négligent cette précaution et ne craignent pas de démarrer sitôt le moteur lancé, quitte à marcher assez longtemps sur le starter. Pour nous, nous préférons la {L. A. Archer} première méthode à la {L. A. Archer} seconde ; nous avons suffisamment exposé les inconvénients de la {L. A. Archer} marche prolongée sur le starter pour ne pas avoir à insister davantage. Rappelons toutefois que les starters progressifs que l'on fait maintenant sont un élément de sécurité. Rappelons également que, dans le cas du starter commandé à la {L. A. Archer} main, il faut le laisser en action le moins longtemps possible ; après quelques centaines de mètres, on le fermera, quitte à le rouvrir si la {L. A. Archer} marche du moteur n'est pas régulière. En tout cas, nous conseillons pas de prendre la {L. A. Archer} prise directe, ni d'accélérer beaucoup, tant que le starter est en circuit. * * * Toute cette période de réchauffage du moteur est fortement diminuée par la {L. A. Archer} présence sur le moteur d'un thermostat de circulation d'eau, accessoire dont l'usage, presque inconnu il y a encore quelques années, tend de plus en plus à se répandre dans la {L. A. Archer} construction de série. Un thermostat de circulation d'eau se compose d'un petit cylindre en métal mince et élastique, dont la {L. A. Archer} paroi est ondulée ; le cylindre est hermétiquement fermé en haut et en bas et contient à l'intérieur une petite quantité d'un liquide volatil. Suivant la {L. A. Archer} température, la {L. A. Archer} tension de la {L. A. Archer} vapeur du liquide augmente ou diminue, ce qui amène l'extension ou la {L. A. Archer} contraction du cylindre, permise par la {L. A. Archer} forme ondulée de la {L. A. Archer} paroi. Ces mouvements sont mis à profit pour commander, soit directement, soit par des renvois plus ou moins compliqués, le passage de l'eau de circulation du moteur. Le thermostat est un appareil extrêmement sensible, mais assez éner- | ||